Connaissez-vous le Python Royal ? Prenez soin de lui grâce à nos conseils : alimentation, santé, environnement, reproduction…
1. LE CONNAÎTRE
C’est le plus petit des pythons africains (il mesure entre 100 à 150 cm tout de même). Aucune sous-espèce n’est reconnue à ce jour. C’est un serpent constricteur, on lui donne le nom vernaculaire de Python royal ou encore Python boule. Le premier lui viendrait du fait que la reine Cléopâtre aurait eu pour habitude de porter ces serpents autour de ses poignets. Quant au second, il se réfère à la tendance de cet animal à se rouler en boule lorsqu’il se sent menacé. Ce serpent constricteur vit dans les prairies, les savanes et les régions peu boisées et est une espèce terrestre.
Il est connu pour sa stratégie de défense qui consiste à s’enrouler sur lui-même en cas de menace, avec la tête et le cou de côté. Il a aussi tendance à siffler bruyamment quand il est effrayé. Son lieu de retraite privilégié inclut les terriers de mammifères et d’autres cachettes souterraines dans lesquelles il peut aussi entrer en estivation.
Sa taille relativement modeste, et sa nature placide le rendant assez manipulable4, il est considéré comme un reptile aisé à maintenir en captivité. De plus, il mord très rarement. Toutefois, il semblerait que les Pythons royaux soient facilement sujets au stress. Ce pyhton a très bon caractère. Son espérance de vie est d’environ 30 ans !
2. L’INSTALLER
Son terrarium :
Un terrarium de 80x45x45 cm suffira pour un spécimen adulte. On proposera des terrariums plus petits pour les juvéniles. Il a besoin d’un point chaud à 29°C ou 30°C avec tapis, câble ou lampe chauffante mise à l’extérieur du terrarium ou au moins protégée d’une grille pour éviter que le serpent ne s’enroule autour. un point froid aux alentours de 25°C et 20/22°C la nuit.
N’oubliez pas de lui proposer une gamelle d’eau au point froid dans laquelle il pourra entièrement s’immerger, une cachette et des écorces de hêtre, de pin ou de coco comme substrat.
3. LE NOURRIR
Ce python est carnivore et se nourrit de rongeurs adaptés à sa taille. Une fois par semaine pour les juvéniles et tous les 15 jours pour les adultes.
Il accepte facilement les proies décongelées et cela évitera tout risque de morsure du rongeur envers le serpent.
Pour décongeler une proie : faire tremper une souris dans l’eau légérement chaude pendant 5 minutes. La sécher et la donner au serpent.
4. LA SOIGNER
Le serpent souffre généralement de pathologie en liaison avec ses conditions de captivité dû au taux d’humidité inadapté, d’une température trop basse ou trop élevée ou bien la conséquence d’un régime alimentaire qui ne lui sied guère.
Les proies vivantes (lors de son alimentation par exemple) peuvent aussi lui occasionner des plaies par des coups de griffes. Si ces plaies s’infectent, cela peut virer à la septicémie. Sur ses écailles, le serpent peut développer des petits points noirs, synonymes d’acariens. Le vétérinaire saura orienter vers le bon traitement. Comme beaucoup, l’obésité peut aussi gagner le serpent, en cas de suralimentation. Il peut aussi être atteint de Stargazer, une tare génétique qui engendre des problèmes d’équilibre et de repère. A l’instar du lézard, le serpent peut être atteint de Salmonelle, qui est transmissible à l’humain.
5. ET SES PETITS…
Le Python regius est ovipare. La maturité sexuelle est atteinte entre 6 et 18 mois chez les mâles et 12 à 36 mois chez les femelles. D’autre part, le poids joue aussi un rôle important en ce qui concerne la maturité sexuelle d’un individu.
La femelle pond entre 3 et 11 œufs. Elle les dépose sur le sol, à l’abri des intempéries, s’enroule autour et les couve jusqu’à leur éclosion. Les œufs éclosent après 55 à 60 jours. Les soins parentaux s’arrêtent après l’éclosion et les petits doivent se débrouiller seuls après la naissance.
6. GARANTIES
Trop de paramètres extérieurs pouvant nuire à la santé des animaux (stress, température extérieure, acclimatation, manipulation excessive) ceux-ci ne bénéficient pas de garanties.
7. RESPONSABILITÉS
En achetant un animal vous vous engagez à le maintenir dans des conditions compatibles avec ses besoins biologiques et comportementaux et lui donner des soins attentifs conformément aux articles L214-1 à L214-3 du Code Rural.
