Les températures augmentent, la durée d’ensoleillement aussi, les beaux jours sont bel et bien de retour! Des conditions idéales pour que votre compagnon à 4 pattes s’épanouisse dehors. Mais attention, l’arrivée du printemps apporte avec lui quelques contraintes pour sa santé et son pelage.
Suivez nos conseils, pour que vos animaux passent les prochaines semaines en toute sérénité.
1. SON PELAGE
Le printemps est, comme l’automne, une saison de mue, c’est à dire une perte de poils plus importante que d’ordinaire. En automne, les chiens à sous-poil perdent leur pelage d’été pour laisser place au pelage d’hiver, et au printemps le pelage protecteur d’hiver tombe pour laisser place au pelage d’été.
1.1. Chez le chien
La mue chez le chien sera plus importante chez un chien vivant en extérieur ou qui sort beaucoup, car elle est influencée par la variation de la luminosité (longueur des journées et durée d’ensoleillement). Il faut également prendre en compte la race du chien, la mue est plus importante chez les races de chiens dont la croissance du poil est courte comme le Bouvier Australien ou encore le labrador, et aura tendance à être régulière chez les races de chiens chez lesquels la phase de croissance du poil est longue, comme pour le Bull Terrier ou le Westie.
Même si un brossage régulier est recommandé, il l’est encore plus lors la période de mue afin d’enlever un maximum de poils morts. Vous limiterez alors la présence de poils un peu partout dans votre environnement quotidien (sol, canapé, vêtements…).
Pour le brossage, il existe différents modèles de brosses, votre choix devra se faire en fonction du poil de votre animal : brosses, carde, peigne, démêloir, étrille…
Lors de la mue, il faut adapter l’alimentation de votre chien afin d’aider la repousse du poil, et d’obtenir un beau pelage. Il lui faudra une nourriture riche en bons acides gras essentiels, en protéines et pleines de vitamines.
1.2. Chez le chat
Un chat d’intérieur a une mue constante tout au long de l’année, contrairement à un chat d’extérieur, qui lui a le même rythme de mue qu’un chien c’est à dire en fonction des saisons. Dans les 2 cas, lors de leurs périodes de mue vous devez brosser votre chat régulièrement pour qu’il évite d’avaler un trop grand nombre de poils. Ils formeraient des boules dans son estomac qui auraient du mal à être évacuées. Dans les cas les plus sévères, une occlusion pourrait même survenir.
En plus du brossage, vous pouvez enrichir son alimentation en fibres et lui donner des compléments alimentaires spécifiques.
Attention, une mauvaise alimentation, une allergie, le stress, ou certaines maladies parasitaires ou hormonales provoquent des pertes poils. Si vous avez le moindre doute, prenez rendez-vous chez votre vétérinaire.
2. SANTÉ
2.1. Les allergies
Comme chez l’humain, l’arrivée du printemps peut provoquer des allergies et plus particulièrement chez le chien. En effet, même si les pollens sont véhiculés dans l’air, ils vont retomber par terre et votre chien va porter sa truffe au sol.
Méfiez-vous aussi des insectes qui sont de retour. Les piqûres des abeilles, des guêpes ou encore des frelons, peuvent provoquer des chocs anaphylactiques.
Les symptômes sont des démangeaisons, des léchages excessifs, des éternuements, les yeux rouges… Et dans les cas les plus graves des crises d’asthme. Ces comportements doivent vous inciter à consulter votre vétérinaire, qui effectuera les examens nécessaires pour déterminer la cause de ces allergies (pollens, acariens, alimentation…) lui prescrire le traitement adapté.
2.2. Les parasites
Ces dernières semaines, vos animaux n’ont pas dû être trop dérangés par les puces et les tiques, puisqu’elles n’aiment pas le froid. Mais qui dit retour des beaux jours, dit retour des parasites. La saison printanière est une période ou le risque d’infestation est important. Examinez régulièrement le pelage de votre animal, notamment après les balades, et donnez-lui un traitement antiparasitaire : collier, shampooing, comprimé, spray, pipette à appliquer sur la peau… et même vaccin.
Pour vous aider à faire le meilleur choix, vous pouvez vous rapprocher de votre conseiller en animalerie, il vous conseillera en fonction, du poids, du type de pelage ou encore du mode de vie, de votre animal.
3. LES RISQUES EXTÉRIEURS
3.1. Le jardin
Le printemps, c’est aussi la reprise du jardinage et vous pouvez utiliser des produits qui attirent vos compagnons à 4 pattes, comme les insecticides ou les engrais. Pour éviter toute intoxication, empêchez votre animal d’aller aux endroits où vous les avez appliqués, et rangez-les hors de portée. De même pour les produits qui aident à l’allumage du barbecue, qui attirent par leur goût sucré.
Ne laissez pas non plus, à la disposition de votre animal l’outillage de votre jardin. La plus part sont coupants, tranchants et/ou pointus et pourraient blesser votre chien ou votre chat.
Enfin pensez à vérifier votre clôture, pour éviter toute fugue.
3.2. Les plantes toxiques
À l’extérieur ou à l’intérieur, de nombreuses plantes sont toxiques, et ont des effets différents. De plus, elles ne pas toutes toxiques de la même façon, certaines le seront par les feuilles, d’autres par les fleurs, ou encore par leurs baies…
Les symptômes d’une intoxication sont : vomissements, diarrhées, forte salivation, tremblements… et peuvent mettre du temps à survenir. Si vous avez le moindre doute, emmenez votre compagnon en urgence chez le vétérinaire, et ne le faites ni vomir, ni boire.
Parmi les plantes toxiques les plus courantes, nous retrouvons le muguet, le laurier-rose, l’hortensia, le ficus, le lys, ou encore le rhododendron.
3.3. Les piscines
Les températures augment et les piscines sont remises en état de fonctionnement pour se rafraîchir. Attention à bien sécuriser les accès, pour empêcher tout risque de noyade de votre animal, car il n’aura pas pu sortir du bassin et succombera d’épuisement.
