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Quel jardinier n’a jamais eu recours aux plantes couvre-sol pour planter une zone précise ou tout simplement mettre en valeur des plantes plus hautes ? Très facile à installer, certaines demanderont un peu de temps et d’entretien alors que d’autres se suffiront à elles-mêmes.
1. LES DIFFÉRENTS GENRES
Avant de vous lancer dans la plantation de plantes couvre-sol, posez-vous les questions suivantes :
• Quelle surface ai-je à couvrir ?
• Quel sol et quelle exposition choisir ?
• Quel sera le temps d’entretien à y consacrer ?
• Quel devra être l’atout premier de la plante choisie ?
(fleur, feuillage persistant, coloré, etc…)
Une fois les réponses déterminées, il ne vous restera plus qu’à choisir votre plante. En effet, toutes les associations sont possibles du moment que les plantes choisies se comportent à peu près de la même façon.
Par exemple, vous ne pourrez pas associer une plante couvre-sol vivace à rhizomes souterrains avec une arbustive à longues tiges rampantes car cette dernière viendrait à bout de la première. Il faudra donc respecter quelques règles pour que les associations fonctionnent correctement.
Parmi les plantes couvre-sol les plus connues, vous pourrez utiliser les suivantes :
1.1. Les arbustes
Ceanothus thyrsiflorus ‘repens’
Cette forme naine de ceanothe est un très bon arbuste couvre-sol en situation chaude et ensoleillée. Avec son feuillage persistant vert lustré et sa floraison bleue intense entre mai et juin, elle envoûtera plus d’un jardinier. A l’âge adulte, elle s’étale sur environ 1.5 m de diamètre pour 70 cm de hauteur.
De culture assez simple, elle demandera un sol riche, frais mais bien drainé, surtout au Nord de la Loire. Une utilisation en couvre-sol de rocaille sera donc recommandée.
L’entretien limitera une légère taille de la partie supérieure après la floraison dans le but de maintenir la touffe compacte tout en offrant une remontée (nouvelle floraison) si toutefois l’automne était doux. Munissez-vous pour cela d’une cisaille à main ou d’un sécateur mais jamais d’un taille haie qui abîmerait le feuillage.
Le principal inconvénient de la ceanothe est qu’elle est légèrement gélive. Elle pourra perdre une partie ou la totalité de son branchage si l’hiver est rude. Avec un pied déjà bien implanté, de nouvelles feuilles pourraient repartir du bas de la touffe si la plante n’a pas gelée complètement.
Cotoneaster dammeri
Cet arbuste est sans aucun doute le plus utilisé des plantes couvre-sol pour tapisser de grandes surface sans être obligé de le tailler plusieurs fois par an. Avec ses petites feuilles vert foncé et ses longues branches s’enracinant au fur et à mesure dans le sol, il offre un résultat net et ‘propre’ une fois arrivé à taille adulte. Ses proportions de 30 cm de hauteur pour 1 m de diamètre lui demanderont d’être planté tous les 50 cm pour un résultat rapide.
Peu exigeant en ce qui concerne le sol, il est également très rustique au soleil comme à la mi-ombre. Sa floraison blanche au cours du mois de mai est très appréciée des insectes pollinisateurs. Par la suite, vers le mois de septembre, une multitude de petites baies rouges consommées par les oiseaux succèderont à la floraison.
Facile d’entretien, seule une taille annuelle vers le mois de juillet sera nécessaire pour conserver une forme bien couvrante au ras du sol.
A savoir :
? Si vous souhaitez un Cotoneaster vraiment très couvre-sol, utilisez le Cotoneaster microphyllus ‘streib’s findlind’ qui, avec ses petites feuilles rondes, poussera sur 1 mètre de diamètre et 10 cm de hauteur. Sa croissance est cependant plus lente que le dammeri.
Le Cotoneaster horizontalis sera quant à lui plus vigoureux, avec ses branches en arêtes de poisson et son feuillage caduc. Plus haut que le dammeri, il poussera sur 1.5 m de largeur et 80 cm de hauteur s’il n’est pas taillé.
Euonumus fortunei ‘emerald n gold’
Il existe beaucoup de cultivars de fusains rampants mais celui à feuillage panaché vert et doré est le plus apprécié. Même s’il est taillé en forme de boule sur cette illustration, il dispose bel et bien d’un port rampant, voire grimpant, s’il est planté le long d’un support. Ses dimensions seront de l’ordre de 40cm de hauteur pour 50cm de diamètre.
Son feuillage est quant à lui persistant et prend des teintes rougeâtres dès l’arrivée des premières gelées. Prenez garde à ne pas les planter dans des expositions trop froides car ils ne sont pas très rustiques au-delà de -10°C. Préférez donc des expositions ensoleillées en sol frais, riche mais pas trop humide.
Le Fusain rampant ‘emerald’n gold’ est l’un des couvre-sol les plus appréciés pour de petites surfaces car sa croissance lente reste un frein pour couvrir des talus entiers sans devoir les planter très densément. Taillez-le chaque année en fin de printemps pour forcer le feuillage à se renouveler tout en maintenant la plante basse.
Lonicera pileata
Tout comme le Cotoneaster, ce Lonicera est un allié de taille pour couvrir de grandes zones rapidement et supportant presque toutes les conditions. Le sol pourra être acide, basique, argileux, calcaire, humide ou sec, le Lonicera s’en accommodera. Il en va de même pour l’exposition car cette plante s’adaptera à n’importe quelle situation que ce soit à l’ombre ou au soleil.
Son branchage très long et compact est composé d’une multitude de petites feuilles persistantes vertes. Elles peuvent cependant tomber si l’hiver est trop rude mais cela n’affectera que l’aspect visuel de la plante. À l’âge adulte il prendra des proportions de 1,20 m de hauteur pour 1 m d’étalement c’est pourquoi vous devrez le tailler pour garder une forme basse, compacte et linéaire.
La croissance très rapide de ce couvre-sol vous obligera à le tailler au moins 2 fois par an si vous souhaitez garder une forme basse. Une taille répétée et même forte n’aura pas d’incidence sur la plante qui le supportera très bien.
Rubus calycinoïdes ‘emerald carpet’
Même si ce couvre-sol n’a pas un intérêt ornemental exceptionnel, il s’avère très efficace pour couvrir de grandes surfaces sans forcément être obligé de le tailler sans cesse. Très couvrante, cette plante dispose d’un feuillage persistant vert, porté par des tiges légèrement velues et d’une floraison blanche estivale malheureusement insignifiante. Son port également très compact étouffe très facilement les adventices qui voudraient se frayer un chemin entre les branches. Ses tiges s’enracineront dans le sol au fur et à mesure de son avancée.
Les dimensions du Rubus sont de l’ordre de 30cm de hauteur pour 60cm d’étalement, prévoyez donc environ 3 plants par m².
Très rustique, il poussera en tous sols et toutes expositions même s’il a tendance à être plus dégarni à l’ombre. Pour ce qui est de l’entretien, une taille annuelle sera suffisante pour sectionner les branches trop hautes.
1.2. Les conifères
Juniperus horizontalis ‘wiltonii’
Voici un conifère très apprécié pour tapisser de petites surfaces rocailleuses de plein soleil. Une exposition chaude et ensoleillée en sol frais à sec sera recommandée pour faire pousser ce Genévrier rampant.
Avec une croissance lente mais sûre et un feuillage bleu/gris très compact, il pourra slalomer naturellement entre des plantes plus hautes, leur offrant ainsi un paillage naturel. Vous pourrez aussi l’utiliser en pot ou même en bordure de muret où il apportera une touche déstructurée très intéressante.
Haut de 20cm pour 1.50m d’étalement à l’âge adulte, ce sera l’un des conifères le plus couvre-sol et ne nécessitant pas la moindre taille.
Juniperus x media ‘old gold’
Voici une autre espèce de Genévrier à développement plus conséquent qui couvrira donc des surfaces plus grandes avec une hauteur plus importante. Ses dimensions seront de 1,50 m de hauteur pour 3m d’étalement.
Ce cultivar dispose d’un feuillage doré assez fin et très compact qui s’épanouira en sol riche et frais. Une exposition ensoleillée participera à apporter des couleurs plus intenses du feuillage, qui deviendra presque jaune. En ce qui concerne le sol, il devra être de préférence riche et acide.
N’hésitez pas à le retailler sur le dessus chaque année vers le mois d’août si vous ne souhaitez pas qu’il prenne une trop grande hauteur.
À savoir :
? Au-delà de sa forme traditionnelle, vous pouvez, avec un peu de technique et de patience, le tailler en nuage pour un rendu très esthétique.
Taxus baccata ‘repandens’
Cet If à port couvre-sol s’étale lentement mais sûrement sur presque 5 m de diamètre à l’âge adulte. Avec ses 60 cm de hauteur, il prendra une forme de « coussin vert ». Ses aiguilles vertes persistantes présentent des petites bandes blanches sen-dessous.
Très esthétique s’il est planté seul, il vaudra mieux cependant l’associer à d’autres conifères au feuillage plus clair plutôt que de le planter par dizaines sur un talus entier. Rustique en toutes expositions, ce Taxus pourra pousser dans n’importe quel sol du moment qu’il n’est pas trop humide ou trop sec. C’est un très bon choix si vous souhaitez couvrir une zone sur du long terme.
Vous n’aurez pas besoin de le tailler pour qu’il soit esthétique ce qui vous laissera plus de temps pour d’autres tâches au jardin.
De manière générale, les Ifs sont des conifères très toxiques, évitez donc de mettre la sève en contact avec vos yeux ou votre bouche et de les planter dans des endroits faciles d’accès pour les enfants.
1.3. Les vivaces
Bergenia cordifolia
Le Bergenia, ou plante des savetiers, est une vivace imposante à feuillage décoratif persistant. Rondes et épaisses, ses feuilles prendront des teintes rougeâtres avec l’apparition des premières gelées. La touffe compacte formée par le feuillage étouffe naturellement les adventices. Le Bergenia se développe doucement à l’aide de rizhomes charnus
Sa floraison rose pâle apparaît sous forme de bouquets floraux portés par des tiges souples et robustes au cours du mois d’avril. Peu exigeante en terme de sol et d’exposition, elle poussera partout hormis en sol trop détrempé.
L’entretien ? Il n’y en a pas ! Si ce n’est de couper les fleurs fanées pour plus d’esthétisme. Aucune autre taille ne sera à réaliser et la plante pourra subsister très longtemps à la même place.
Carex morrow ‘ice dance’
Voici une graminée très efficace en couvre-sol et offrant une alternative lumineuse aux plantes traditionnelles. Persistante, elle est composée d’un feuillage fin et vert largement panaché de jaune. La touffe ainsi formée se développe très rapidement par l’intermédiaire de rhizomes souterrains, d’autant plus si la plante se trouve en sol riche et frais. Haut de 20cm, elle supportera facilement le soleil ou la mi-ombre et pourra y être associée avec d’autres plantes plus hautes qui la mettront en valeur, par exemple : des formes taillées comme le buis ou les conifères nains.
Le géranium à gros rhizomes est sans aucun doute la plante vivace couvre-sol la plus efficace. Peu exigeante, elle poussera quasiment partout. Composée de petites feuilles dentelées, la plante se développe très rapidement par l’intermédiaire de ses rhizomes charnus étouffant ainsi toute concurrence avec les adventices qui voudraient venir s’implanter.
Elle dispose aussi d’un deuxième atout face aux adventices : ses racines émettent une sorte de toxine empêchant la germination des graines naturellement présentent dans le sol. Nul besoin d’investir dans de la toile de sol car si vous les plantez à raison de 5 plantes au m², la zone sera entièrement recouverte en seulement un an !
Ce géranium vivace, très esthétique, se pare d’une abondante floraison blanche ou rose au mois d’avril/mai. Son feuillage est également odorant lorsqu’on le frôle.
Aucune taille ne sera nécessaire, la plante pourra subsister ainsi sans aucun soucis une bonne dizaine d’années. Ensuite, elle devra être bouturée et rajeunie ; pour cela, rien de plus simple : il suffit de casser un rhizome puis de le replanter immédiatement à l’endroit souhaité.
Le géranium vivace est donc accessible à n’importe quel jardinier et pourra couvrir des talus entiers.
Hypericum calycicum
La souche drageonnante du Millepertuis vivace est reconnue depuis des décennies comme couvre-sol très efficace tout en étant relativement ornemental. Composée d’une multitude de petites tiges dressées, il s’approprie la surface où il est implanté à une vitesse déconcertante. C’est pour cette raison que cette plante vivace ne sera adaptée qu’à de grandes zones sans quoi elle devient vite incontrôlable. Une exposition ensoleillée dans un sol riche, meuble et bien drainé lui conviendra parfaitement.
©vasteplant.be
Sa floraison jaune or s’étale de juin à août pour le plus grand plaisir des jardiniers. Avec une hauteur de 30 cm pour 50 cm d’étalement par plant, le Millepertuis vivace ne deviendra jamais aussi haut que son cousin arbustif.
Dans le but de renouveler la végétation chaque année en fin d’hiver, vous devrez retailler l’ensemble de la zone recouverte au ras du sol à l’aide d’un taille haie ou d’une débrousailleuse.
Pachysandra terminalis
En ce qui concerne le Pachysandra, il s’agit du parfait couvre-sol en zone ombragée sous de grands arbres et même en cas de concurrence racinaire. Du haut de ses 20 cm, la souche rhizomateuse est composée de bouquets de feuilles persistantes vert lustré ou panachées selon les cultivars. Une floraison blanche parfumée surmontera légèrement le feuillage au cours du printemps.
Relativement traçant, sa croissance est pourtant assez lente, ce qui en fait une valeur sûre pour du long terme. Veillez aussi à les planter de façon assez dense (5 pieds au m²) afin de réduire le temps de couverture de la zone.
En matière de sol, évitez ceux calcaire et trop humides car c’est en conditions de sous-bois qu’elle prospérera le mieux.
Tiarella cordifolia
La Tiarelle cordifoliée est, elle aussi, une plante couvre-sol de sous-bois. Elle se développe par l’intermédiaire de stolons tout comme le fraisier et arbore une floraison blanche en grappes très abondantes au cours du mois de mai. Avec son feuillage de 20 cm de haut, vert clair et cordiforme, la touffe donne l’impression d’être légère alors qu’elle est bien dense. Celle-ci est aussi semi-persistante, c’est-à-dire qu’elle ne disparaîtra pas complètement en hiver mais ne restera pas pour autant très esthétique.
Le tapis ainsi formé sera intéressant s’il forme des tâches çà et là aux pieds d’arbustes plus grands. Il le sera moins sur des surfaces très importantes. Variez plutôt le rendu en l’associant par exemple avec des Epimedium (Fleur des Elfes).
En terme de plantation, offrez-lui un sol riche et léger en exposition lumineuse à ombragée. L’entretien se limitera à une taille du vieux feuillage en fin d’hiver dans le but de rafraîchir la touffe.
1.4. Les autres
Ercia darleyensis
La réputation de la Bruyère d’hiver n’est plus à faire. Décorative et attractive avec sa floraison blanche, rose ou rouge, elle peut être plantée en groupe dans le but de former un tapis coloré de février à avril. Avec ses 30 cm de hauteur pour 50 cm d’étalement, c’est l’une des rares bruyères peu sensible au pH du sol. Elle peut en effet subsister en sol acide, neutre à légèrement basique. Associez-la donc à des plantes de terre de Bruyère ou des vivaces dans le but de créer des scènes hivernales incontournables.
Une taille de maintien devra être assurée chaque année après la floraison dans le but de garder la Bruyère basse et compacte. Sans taille, l’intérieur aura tendance à s’évider après quelques années en place.
Pour varier les formes et étaler la floraison, n’hésitez pas à l’associer avec d’autres espèces de Bruyères.
Hedera helix
D’aspect plus sauvage et moins intéressant, le lierre que l’on cherche souvent à éradiquer du jardin est pourtant un très bon couvre-sol dans des zones où peu de plantes pourraient pousser. Peu importe l’exposition ou le sol, le lierre commun est capable de pousser dans les pentes les plus abruptes.
Même s’il s’agit à la base d’une plante grimpante, il devient rampant s’il ne dispose pas d’un support sur lequel s’accrocher. Son feuillage est persistant et plus ou moins coloré d’une espèce à l’autre mais sa floraison est quasi inexistante.
Il devra être taillé et limité au moins une à deux fois par an sans quoi il deviendra vite incontrôlable, d’où l’intérêt de le réserver à des zones inaccessibles où l’envahissement n’est pas un problème.
Rosa ‘the fairy’
©minier
Ce petit rosier assez commun mais indémodable est lui aussi un très bon couvre-sol. Même si sa taille de 70 cm x 90 cm est relativement haute, vous pouvez le grouper par plusieurs pour apporter une masse couvre-sol plus importante. À partir du mois de juillet et jusqu’aux gelées, il se pare d’une multitude de bouquets de petites fleurs rondes et rose pâle.
Rustique et robuste, son feuillage vert foncé est semi-persistant. Plantez-le en terre riche et modérément humide dans une exposition ensoleillée où la floraison sera plus abondante.
Pour l’entretien, retaillez-le avant l’hiver afin d’éviter qu’il ne monte trop haut. Associez-le enfin à des arbustes plus hauts en arrière-plan qui le mettront en valeur tout en apportant différentes formes et hauteurs.
2. L’ACHAT
Toutes les plantes couvre-sol ne font pas partie de la même catégorie. La période d’achat et de plantation pourra varier selon la variété choisie.
Les arbustes, rosiers et conifères devront être plantés de préférence à l’automne où l’enracinement sera meilleur et la floraison plus abondante l’année suivante. Les genres plus frileux comme les fusains et ceanothes, préféreront une plantation printanière.
Les vivaces quant à elles, se planteront également au printemps car le choix sera plus grand. Le risque de fortes gelées passé, elles pourront s’enraciner toute une année avant d’affronter l’hiver suivant.
3. LA MISE EN SCENE
• La plantation monospécifique :
Cette méthode de plantation est valable lorsque vous disposez d’une très grande surface, d’un talus linéaire ou encore d’une zone très pentue et difficilement accessible. Dans ce cas, un seul genre de plante sera utilisé, facilitant ainsi le travail unique d’entretien et offrant un aspect ‘propre’ et net. Choisissez parmi les genres les plus vigoureux et ceux pouvant devenir envahissants en cas d’association.
C’est le cas ici avec l’utilisation du Geranium maccrorhyzum.
• L’association de genres :
Une association de plusieurs plantes est non seulement plus esthétique, car vous pouvez mixer formes et couleurs, mais est aussi un gage de sécurité si une maladie infestait une espèce. En effet, même si l’une d’elle se trouvait contaminée par un quelconque ravageur, les autres genres n’y seraient pas spécialement sensibles, la perte serait donc moins importante.
Attention tout de même à ne pas associer tout et n’importe quoi. Il faut respecter le développement et les exigences de chaque plante pour éviter que l’une d’entre elles prenne le dessus sur toutes les autres. Par exemple, ne mélangez pas de plantes vivaces d’ombre à croissance lente comme le Pachysandra avec une arbustive très vigoureuse comme le Lonicera pileata.
• En bordure ou massif :
Dans ce cas, la logique est plus tournée vers le massif de plante, la surface à couvrir est donc moindre. C’est le cas d’une bordure de massif par exemple comme ici avec du Bergenia. Il en va de même pour les conifères ou les plantes couvre-sol peu vigoureuses ou naines. En massif, elles permettent de mettre en valeur les plantes le composant tout en formant un paillage naturel. Les plantes couvre-sol ont donc, non seulement un rôle pratique, mais aussi purement esthétique.