DIX PLANTES POUR PARTIES COMMUNES D’INTÉRIEUR EN COPROPRIÉTÉ

Nous l’avons vu dans une précédent article, l’installation de plantes en parties communes de copropriété est régie par certaines règles. Tout ne peut pas être fait, il s’agit d’avoir toutes les autorisations écrites afin de pouvoir fleurir ces endroits. Une fois cette démarche effectuée, nous allons voir les plantes les plus adaptées, que l’on peut planter sans se soucier des éventuels problèmes. Que ce soit au point de vue ombrage ou envahissement mais aussi sur des espèces dangereuses car piquantes ou toxiques, nous allons voir quelques plantes qu’il est possible de planter sans aucun problème.

1. ALOE VERA

Qui ne connaît pas l’Aloe vera ? Ces plantes succulentes aux feuilles épaisses et poussant en rosette. Elle est cultivée pour toutes ses vertus médicinales principalement cutanées. On peut même la consommer, ce qui éloigne un quelconque risque d’intoxication en parties communes. C’est sans doute la plante de cette liste qui demandera le moins de soin. Une fois le bon substrat choisi (drainant), l’unique besoin de l’Aloe vera est une exposition très lumineuse même avec un soleil direct. Son arrosage est au maximum d’une fois tous les 15 jours d’avril à octobre, puis une fois par mois de novembre à mars. Elle préfère la sécheresse et pousse très lentement, elle ne deviendra jamais envahissante, ce qui est un bon moyen de verdir un espace sans l’encombrer.

2. BEAUCARNEA RECURVATA

Le Pied d’éléphant ou Beaucarnea se nomme ainsi en raison de sa forme si particulière. Son tronc prend avec le temps une forme de poire en étant très large à la base. Une touffe ramifiée de longues feuilles recourbées coiffe le sommet de ce tronc. C’est une plante très graphique, peu encombrante et facile à vivre. Elle tire son besoin en lumière de ses origines tropicales, tout comme sa faible rusticité. C’est une frileuse qui demande des températures supérieures à 15 °C. Son entretien n’est pas bien long car il ne demande pas de taille et que très peu d’eau. Il vaut mieux qu’il manque d’eau que l’inverse. C’est pourquoi vous devrez absolument attendre que le substrat sèche bien entre deux apports.

3. CALATHEA

Les Calathea comptent parmi les plantes d’intérieur les plus décoratives. C’est leur feuillage particulièrement coloré et tacheté qui leur donne cette renommée, tant par les diverses panachures que par la formes des feuilles. Ses besoins primaires, au-delà de l’exposition peu lumineuse, sont une bonne hygrométrie et une température ambiante constante aux alentours des 20 °C. Mise à part cela, elle ne requiert que peu d’entretien et sa durée de vie est excellente. L’arrosage est important mais le substrat ne doit pas être détrempé en permanence, un pot percé assure un drainage nécessaire. Videz la soucoupe après chaque arrosage.

4. KENTIA FORSTERIANA

Le Kentia est une grande plante verte populaire pour ses atouts dépolluant. Elle offre un volume intéressant mais doit être installée uniquement dans les grands espaces afin de ne pas occasionner de gêne. Elle ne fleurit pas, toute sa beauté est dans son feuillage long, penné et gracile. Son rempotage doit être suivi tous les deux ans en choisissant un pot une fois et demi plus grand que le précédent. Le but est d’accompagner sa croissance tout en le gardant en bonne santé. Une fertilisation d’avril à novembre tous les 15 jours est également plebiscitée dans le même but. N’ayez crainte, bien qu’avec un port en touffe, ce n’est pas pour autant une plante envahissante. Elle ne produit qu’une palme par an en moyenne, ce qui est plutôt lent.

5. LIVISTONA CHINENSIS

Voici à présent un Palmier d’intérieur. Avec le Livistona, vous pourrez profiter du charme si particulier des feuilles palmées sans avoir de jardin. C’est une plante d’intérieur pour le moins encombrante car ses feuilles peuvent facilement atteindre 1 m de diamètre. Il ne pousse pas très vite ni très haut mais s’élargit, tout comme son système racinaire très développé, caractéristique des Palmiers. Il est bien rustique pour une plante considérée comme d’intérieur. Il peut supporter des températures qui avoisinent les 5 °C, ce qui est une bonne chose pour les espaces communs non chauffés comme les sas d’entrée par exemple. Le Livistonia aime l’humidité, l’arrosage doit donc être suivi plusieurs fois par semaine sans soucoupes et en brumisant aussi les feuilles pour encourager leur hydratation. Le rempotage se fait tous les 3 ans.

6. NEPHROLEPIS EXALTATA

Plus connu sous le nom de Fougère de Boston, le Nephrolepis est une plante idéale en parties communes pour sa grande longévité, son faible encombrement et le fait qu’elle supporte les ambiances peu lumineuses. Elle demande toutefois une température minimum de 15 °C toute l’année, l’une des rares exigences indispensables. Comme la plupart des fougères, elle apprécie les conditions humides, il est donc nécessaire de la brumiser régulièrement à l’eau non calcaire pour ne pas tacher ses feuilles. Faites ceci plusieurs fois par semaine tout en maintenant le substrat toujours frais. Attention à ce qu’il ne soit pas détrempé en permanence, frais ne veut pas dire inondé !

7. PACHIRA AQUATICA

Le Pachira est une plante d’intérieur majoritairement vendue en tiges tressées. Sa faible ramification fait qu’elle a souvent tendance à s’ériger, contrastant avec un feuillage large composé de 5 à 9 folioles. Il ne fleurit pas dans nos maisons, il faut donc le prendre pour son attrait végétatif. On entretient le Pachira facilement dans la mesure où il ne requiert qu’un arrosage par semaine. Toutefois, il est recommandé de le rempoter tous les 2 ans en augmentant progressivement le volume du pot. Sa taille importante associée à une croissance rapide fait du Pachira une plante pour les espaces suffisamment grands au même titre que le Kentia.

8. PHALAENOPSIS

Plantes indémodable et très couramment offerte, l’orchidée Phalaenopsis est le genre le plus répandue. Avec sa floraison colorée et extrêmement longue, elle ne demande que peu d’attention. Elle s’accommode de peu du moment que la luminosité est suffisante. Au niveau racinaire, pas besoin d’un pot surdimensionné car c’est une plante épiphyte qui aime être à l’étroit. Un arrosage par semaine est amplement suffisant tout comme une fertilisation qui permet d’assurer la refloraison. Elle est peu encombrante et peut même être suspendue, ce qui est idéal dans les petits espaces commun lorsque l’on veut apporter une note de verdure.

9. POINSETTIA

Plante phare de Noël, le Poinsettia ou Étoile de Noël est remarqué à sa floraison si appréciée au moment des fêtes de fin d’année. Majestueuse semble t’elle, les grande feuilles rose vif ne sont en fait pas des fleurs mais des bractées qui entourent les véritables fleurs, minuscules et insignifiantes. Sa culture est souvent considérée comme complexe et pourtant, il n’en est rien. Pour garder un Poinsettia après la floraison, il lui suffit simplement d’un endroit chaud et humide et de le retailler à 10 cm de la base. La chaleur peut parfois être élevée des parties communes d’immeuble ancien où les canalisations d’eau chaude circulent. Il est bien sûr important de vérifier ce critère avant d’envisager le Poinsettia. L’arrosage s’effectue une fois que le substrat est sec avec une eau supérieure à 20 °C. Un excès d’eau peu rapidement être fatal à cette plante.

10. SCHLUMBERGERA TRUNCATA

Aussi connu sous le nom de Cactus de noël, il s’agit d’une plante succulente. Tout comme les Cactus raquettes ou Opuntia, il croit en émettant des sortes de feuilles primaires agencées les unes derrière les autres. C’est cette pousse particulière qui assure son développement. Chaque année, la floraison s’épanouit sur les extrémités. Les fleurs, semblables à de petits oiseaux sont des plus colorées. De nombreuses teintes existent, des plus sobres aux plus tape à l’œil. L’avantage de cette plante en copropriété est sa croissance lente mais surtout son entretien réduit au minimum. Un arrosage par semaine est suffisant et il pourra persister dans le même pot de nombreuses années. Il se bouture aussi très facilement.