Connaissez-vous la Carpe Koï ? Prenez soin d’elle grâce à nos conseils : alimentation, santé, environnement, reproduction…
1. LA CONNAÎTRE
La carpe Koï est un poisson d’eau froide particulièrement appréciée par les jardiniers disposant d’un bassin extérieur. À l’origine, la carpe Koï était chinoise. Elle descend de la carpe Magoï qui était assez proche de nos carpes européennes puisqu’elles étaient essentiellement grises.
Introduites au Japon vers l’an 200, elles devinrent vers l’an mille des carpes ornementales élevées exclusivement par la noblesse japonaise. Au fil des siècles, la carpe Koï s’est parée de superbes couleurs contrastées ce qui la fait ressembler aujourd’hui à de très gros poissons rouges pouvant atteindre 70 cm de long.
Les carpes koï ont été introduites en Europe après la seconde guerre mondiale. Ces animaux se distinguent des autres espèces par leur tempérament et leur comportement pacifique et routinier, très proche de l’Homme. Du moment que le nourrissage est à heure régulière, la carpe Koï vient facilement au contact de la main qui lui dispense sa nourriture.
À force d’habitudes, elle pourra facilement se laisser caresser ! L’autre grand avantage de la carpe Koï est qu’elle est essentiellement herbivore. Elle cohabite ainsi parfaitement avec toutes les variétés de poissons rouges ce qui esthétiquement est un argument de poids puisque le bassin peut alors se parer d’un joli ballet de petits et de grands poissons.
Il existe une multitude de variétés de carpes koï. Parmi les plus connues nous pouvons citer :
Kohaku (rouge et blanche)
Showa (rouge, blanc, noires)
Tancho (tâche rouge circulaire sur la tête),
Shiro Itsuri (bicolore noir et blanc)
Certaines variétés sont très prisées par les collectionneurs et peuvent atteindre des prix record. La plus recherchée est la Tancho, carpe blanche avec une tâche rouge unique sur la tête qui rappelle le drapeau Japonais.
Elle peut vivre jusqu’à 75 ans, atteindre 70 cm et peser jusqu’à 10 kg.
2. L’INSTALLER
La Carpe koï doit être maintenue en extérieur dans des bassins aménagés ou des étangs.
Elle supporte des températures variant de 10 à 25 °C.
L’hiver elle cesse de s’alimenter lorsque la température descend en dessous de10 °C. Elle devient inactive, se cachant dans la vase pour se protéger du froid et entrant ainsi dans une semi-hibernation.
Il convient donc d’aménager dans le bassin une zone profonde d’au moins 60 cm.
L’oxygénation de l’eau pourra être assurée par un pulleur, été comme hiver.
La carpe Koï est un poisson imposant. Pour des raisons de place, on compte généralement 10 à 12 carpes de moins de 15 cm pour un mètre cube d’eau et seulement 1 à 2 de plus de 45 cm pour le même volume d’eau.
Attention à ne pas mélanger les différentes souches de Koï (Japonais, Israël…)
3. LA NOURRIR
Les Carpes Koï sont essentiellement végétariennes, ce qui explique leur caractère pacifique et grégaire. Elles cherchent leur nourriture sur les fonds sablonneux à l’aide de leurs deux paires de barbillons.
Dans un bassin aménagé, il est conseillé de supplémenter leur nourriture avec des granulés ou des flocons flottants auxquels elles s’habitueront très vite. Vous en profiterez alors pour admirer leur beauté. Dociles, elles viendront même très vite manger dans votre main.
N’hésitez pas à leur donner une nourriture plus riche à l’approche de l’hiver afin qu’elles supportent au mieux les basses températures.
4. ET SES PETITS…
Les carpes Koi sont des poissons assez faciles à reproduire.
Si votre basin est bien équilibré et réunit des conditions optimales en termes de qualité d’eau et de densité de végétation, vous verrez évoluer très rapidement de nombreux alevins.
La base de cette reproduction sera de créer de nombreux herbiers afin que les pontes ne se fassent pas dévorer par les autres poissons.
5. GARANTIES
Trop de paramètres extérieurs pouvant nuire à la santé des animaux (stress, température extérieure, acclimatation, manipulation excessive) ceux-ci ne bénéficient pas de garanties.
6. RESPONSABILITÉS
En achetant un animal vous vous engagez à le maintenir dans des conditions compatibles avec ses besoins biologiques et comportementaux et lui donner des soins attentifs conformément aux articles L214-1 à L214-3 du Code Rural.
9. COÛT D’ENTRETIEN MOYEN ANNUEL
30 €
